L'ILE DE MADERE
de Christian BOUTIN
Quand on pense à Madère quelle image vient à l’esprit ? Manifestement pour ceux qui n’y ont jamais mis les pieds c’est le vin, excellent bien sûr mais un peu lourd et épais et qui fait vite oublier les soucis de la vie quotidienne. |
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Mais il y a un bien meilleur moyen pour cela c’est de prendre l’avion d’en changer à Lisbonne et de partir survoler l’atlantique pour se retrouver 1000 km plus loin en plein océan. Grâce à lui et à ses courants le climat de Madère est idéal. C’est un immense jardin où poussent mille fleurs différentes, des forêts superbes, des arbres tropicaux, une végétation luxuriante où l’eau surgit dans mille sources et est canalisée dans ces canaux séculaires appelés Lévadas qui sont autant de chemins où l’on peut marcher indéfiniment.
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D’origine volcanique le sol est riche et les cultures abondantes : d’innombrables bananeraies accompagnent les routes du versant sud de l’île beaucoup plus ensoleillé que le versant nord très humide. Les vignes bien sûr sont abondantes, cultivées à flanc de colline. |
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Ce qui frappe surtout c’est l’intense activité de tous les habitants qui ont transformé leur île de façon extraordinaire : routes et autoroutes, tunnels multiples, constructions récentes, aménagement de la côte, création de plages et bien sûr se développe le tourisme. Va-t-il devenir « la manne » ? En tout cas actuellement l’ensemble est superbe et on comprend bien que cette destination était exceptionnelle pour les européens, britanniques en particulier, malades aussi qui allaient s’y soigner, principalement de la tuberculose. |
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